[Maquette pour les accès aux stations de la ligne D du...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP02487 007
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Les accès des treize stations de la ligne D seront conçues par les architectes Jourda et Perraudin. Leur projet, jugé suffisamment novateur, a été retenu par la SEMALY. Après quelques péripéties.
historique Ils ont à leur actif la réalisation des bâtiments qui abritent l'Ecole d'architecture de Vaulx-en-Velin. On retrouve leurs signatures au bas de la maquette de la Cité scolaire internationale de Gerland. Leur "vieux" projet de pont-passerelle inspire aujourd'hui les élus lyonnais pour la renaissance du pont de l'Homme-de-la-Roche. Et les étoiles enfin montantes de l'architecture à Lyon viennent de passer, avec la Société d'économie mixte du métropolitain de l'agglomération lyonnaise (SEMALY), le marché de maîtrise d'oeuvre pour la conception des accès aux stations du métro de la ligne D. Bons plans pour Françoise-Hélène Jourda et Guy Perraudin. Les deux architectes associés faisaient pourtant partie, en septembre 1989, d'un staff de six candidats retenus par la SEMALY pour imaginer ce que seraient ces futurs accès au métro. Sur la liste des inscriptions : Médiacité, les cabinets Drevet OTRA OTH, Governor et Wilmotte, Bornarel-Picard-Renault et Shaller Technotoniques. Un concours de concepteurs qui se révèle, six mois après le lancement de l'opération, "infructueux". Trop classiques, prioritairement fonctionnels et pas assez d'originaux ? Joseph Ferrand, directeur adjoint de la SEMALY, n'y va pas par quatre chemins : "Les projets nous ont déçus. Nous demandions avant tout de l'innovation". Conclusion : on oublie tout et on recommence. Pas exactement. Certes, cinq de ces six "chefs d'oeuvre en péril" prennent la direction de la corbeille. Excepté le projet de Jourda-Perraudin. Les grandes orientations succinctement développées par les deux partenaires-architectes séduisent la quasi-totalité des membres d'un jury composé d'élus municipaux et communautaires ainsi que de responsables de la SEMALY. Ces axes de réflexion doivent servir comme base de travail pour de nouvelles études. Après l'exposition, du mois de mars [1990], au cours de laquelle les élus entreprennent d'exhiber les six projets "caduques", la SEMALY décide de ne pas remettre en marche la machine infernale relative aux grands concours, mais préfère suivre la procédure habituelle liée au code des marchés publics. Et réalise un recensement des compétences, à l'issue duquel le cabinet Jourda Perraudin arrive, une fois n'est plus coutume, en tête du nouveau peloton, avec un travail plus affiné. Joseph Ferrand souligne : "Leur projet était le plus original". La particularité des entrées extérieures des stations de métro se manifeste au travers d'une sorte de "grande libellule", comme aiment à qualifier l'élément-phare du projet les membres de la SEMALY. Un mobilier urbain de grande hauteur qui devrait surplomber les accès, accueillir les informations du métro et éclairer les entrées des stations. A priori, une quinzaine de ces objets insolites, tirés en trois exemplaires - avec au choix : "Un mât, une libellule sans ailes et une libellule avec ailes", précise Joseph Ferrand - sera répartie sur l'ensemble de la ligne D. Cependant, toutes les stations n'en seront pas dotées. Les critères d'accueil : l'importance de la station et le paysage dans lequel elle s'intègre. "A Saint-Jean par exemple, on ne peut pas installer n'importe quoi. On disposera certainement l'objet en forme de mât", précise, pour exemple, Daniel Lourd, ingénieur à la SEMALY. Au chapitre du choix des matériaux, on emploie actuellement le conditionnel, puisque la SEMALY ne se situe qu'à la phase des études. "Ce sera très certainement du métal. De l'aluminium ?". Quoi qu'il en soit, on table sur la pérennité du matériel. "Une durée de cinquante ans. L'élément devra tenir". Réponse au mois d'octobre [1990] et pour les plus optimistes aux alentours de septembre, date à laquelle le projet devrait être définitivement bouclé. L'ensemble des accès des treize stations que comprend la ligne D du métro sera prêt à l'ouverture de la ligne D. Au deuxième semestre de l'année [1991] ? Source : "Jourda et Perraudin habillent le métro" / Séverine Meille in Lyon Figaro, 20 juillet 1990, p.3.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 35 négatifs.
note bibliographique Jourda architectes. [En ligne] : http://www.jourda-architectes.com (consulté le 17-08-2023). - Wikipédia. [En ligne] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Garibaldi_(métro_de_Lyon) (consulté le 17-08-2023).

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